LAEP

Laboratoire d'Analyse
Economique et de la prospective

Description

Le Laboratoire d’Analyse Economique et de la Prospection (LAEP) est un laboratoire de recherche en économie publique, macroéconomie, relations économiques et financières internationales, en prospective et en politiques de développement. Il regroupe en son sein des Enseignants et Chercheurs en sciences économiques de l’Université de Lomé et d’autres universités, ainsi que des institutions et des partenaires qui s’intéressent à ces thématiques. Le LAEP est membre du Centre de Recherche en Économie Appliquée et Management des Organisations (CREAMO) de l’Université de Lomé.

Objectif

Le LAEP a pour objectif principal de mener des recherches et des études sur des questions relevant de l’analyse économique et de la prospective. De façon spécifique, il vise à créer un cadre d’échange, de réflexion et d’analyse autour des thématiques suivantes :

Perspectives

Le LAEP ambitionne de devenir un laboratoire de référence en matière d’analyses approfondies des problématiques actuelles relatives à l’économie publique, la macroéconomie, les relations économiques et financières internationales, l’intégration régionale, l’économie de la santé, et toutes les questions liées au développement économique et sociale. Il servira également de cadre de formation diplômante et certifiante pour des étudiants et des professionnels désirant approfondir leurs connaissances en analyse économique et de la prospective.

Le Laboratoire d'Analyse Économique et de la Prospective est dirigé par Professeur AMADOU Akilou

Actualités

The Sar-Cov-2 pandemic that began in 2019 has significantly affected the global economy and, in particular, those of African countries. This paper analyzes possible intervention channels by African states to put their economies back on a sustainable growth path once the health crisis is under control. The paper proposes workable macroeconomic channels for these countries’ recovery from post-pandemic periods by using historical data to conduct empirical analyses. The paper employs World Bank data and ILOSTAT for 54 African countries within the period 1990–2018. We use a post-Keynesian framework and the difference and system generalized method-of-moments to show that wages drive African economic dynamics in the short run. This is particularly true for Sub-Saharan African countries. In addition, foreign output, proxied by European Union output, has a positive and significant impact on Sub-Saharan African economies in the short and long run. The results highlight strategic policy measures for recovering African economies, including improving wages and deepening international economic relations, particularly with the Eurozone countries.

Koffi Sodokin et Mawuli Kodjovi Couchoro

Le présent article développe dans un premier temps un modèle théorique simple mettant en évidence l’effet positif du mécanisme d’épargne-crédit sur les performances de remboursement de microcrédits des groupes solidaires. Ce modèle théorique est ensuite testé sur des données d’enquête provenant d’une institution de microfinance installée au Togo à l’aide d’une régression logistique. La méthode d’appariement par les scores de propension est également utilisée afin de tenir compte des éventuels biais de sélection. Les résultats montrent de façon robuste que le mécanisme épargne-crédit a un impact positif sur les performances de remboursement de microcrédit des groupes solidaires.

Classification JEL : G21, G35.

Mawuli Kodjovi Couchoro

Cet article vise à mettre en lumière l’effet de l’intégration économique régionale sur les inégalités de revenu dans la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). En se fondant sur la méthode des moments généralisés (MMG) en panel dynamique, nous analysons les effets de trois composantes différentes de l’intégration économique régionale – intégration commerciale, budgétaire et financière – sur les inégalités de revenu dans la CEDEAO. L’étude couvre la période 1990–2018. Notre analyse empirique montre (i) une persistance des inégalités de revenu, (ii) une absence totale d’effet de l’intégration financière régionale sur les inégalités de revenu et (iii) des effets réducteurs de l’intégration commerciale et budgétaire sur les inégalités de revenu dans la CEDEAO qui varient selon l’appartenance ou non d’un pays à une union monétaire et selon leur niveau de revenu. L’article fait des propositions de politiques économiques dont l’application permettrait de réduire ces inégalités dans la CEDEAO.

Hamitande Dout, Mawuli Kodjovi Couchoro